Historique

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La commune de Saint-André, qui n’était qu’un marécage à l’ouest de Troyes, doit son origine à la fondation d’une abbaye au VIIe siècle : l’abbaye de Montier-la-Celle sur un lieu-dit, l’île germanique.
Elle fut fondée par Saint-Frobert et des moines qui suivirent la règle des bénédictins : la prière, le travail manuel et le travail spirituel. Au cours des siècles, les moines procédèrent à l’assainissement du territoire par la canalisation des Viennes. Ils fondèrent une première église aujourd’hui disparue, l’église Saint-Michau. Ce n’est qu’au XVIe siècle que fut construite l’église actuelle avec son portail sud "le portail des maraîchers" offert par les habitants de Saint-André.

La terre humide autour des Viennes rendit prospère la culture maraîchère.
Les habitants vendaient alors leurs produits au marché de Troyes sur des barques (ou nacelles), par les Viennes qui traversaient les fortifications près de la porte de Croncels. Plus tard et jusqu’à une période récente, c’est à l’aide de voitures à bras que les femmes d’agriculteurs assuraient leurs livraisons de légumes et de fromages.
C’est en 1919 que Saint-André est devenu Saint-André-les-Vergers. Ses habitants sont appelés "Dryats". L’ail produit par les maraîchers était très recherché pour ses qualités médicinales et culinaires.

Dans les années 1950, un industriel implanta à Saint-André une petite entreprise de fabrication de garde-boue. Cet industriel, nommé Daniel Petitjean, a fait connaître la commune avec la fabrication de candélabres qui éclairent des villes dans le monde entier.

Aujourd’hui, autour de l’abbaye détruite au moment de la Révolution, une école, une crèche et une polyclinique moderne ont été construites. Les marécages ont été asséchés, permettant la construction d’un grand centre commercial et de coquets pavillons. Les vergers ont cédé la place à des zones industrielles.